Qu’importe d’où naquit la belle vie qui passe.


Sur la route déserte du premier vent d’été

Reposent les cercles fous des maîtres de terreurs

Tout pleins d’épines sourdes aux êtres oubliés

Asséchant le bois mort sous un masque trompeur.
Qu’importe d’où naquit la belle vie qui passe

Qui s’élève vers nous en un œil navrant

Quand la méfiance toujours nous juge et puis nous classe

Et presse sur nos cœurs un soleil mourant.
Qu’importe si le monde leur offre sa violence

Faisant grêler la nuit aux portes de leurs geôles

Et leurs fidèles plaies en leurs travers immenses

La honte qui les flatte pleurera sur nos épaules.
Leurs âmes suspendues autour d’un long silence

Frémissent à travers l’ombre d’une mémoire brève

Imposant hiérarchie aux seuls cœurs qui pensent

Que pour grandir ici il faut rester l’élève.
Quand le peuple retourne au coin des différences

Comme autant de flambeaux que l’on tient tour à tour

Repeignant la paix bleue de la divine chance

C’est une main tendue aux frères qui nous entourent.
Si pour avoir usé d’une mauvaise méfiance

Où roule sans mesure la fièvre d’un temps froid

Le monde s’appauvrit d’une richesse immense

Et gonfle sa bêtise autour des mauvais choix.

Sahel.


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