Sur la route déserte du premier vent d’été
Reposent les cercles fous des maîtres de terreurs
Tout pleins d’épines sourdes aux êtres oubliés
Asséchant le bois mort sous un masque trompeur.
Qu’importe d’où naquit la belle vie qui passe
Qui s’élève vers nous en un œil navrant
Quand la méfiance toujours nous juge et puis nous classe
Et presse sur nos cœurs un soleil mourant.
Qu’importe si le monde leur offre sa violence
Faisant grêler la nuit aux portes de leurs geôles
Et leurs fidèles plaies en leurs travers immenses
La honte qui les flatte pleurera sur nos épaules.
Leurs âmes suspendues autour d’un long silence
Frémissent à travers l’ombre d’une mémoire brève
Imposant hiérarchie aux seuls cœurs qui pensent
Que pour grandir ici il faut rester l’élève.
Quand le peuple retourne au coin des différences
Comme autant de flambeaux que l’on tient tour à tour
Repeignant la paix bleue de la divine chance
C’est une main tendue aux frères qui nous entourent.
Si pour avoir usé d’une mauvaise méfiance
Où roule sans mesure la fièvre d’un temps froid
Le monde s’appauvrit d’une richesse immense
Et gonfle sa bêtise autour des mauvais choix.
Sahel.
Une réponse à “Qu’importe d’où naquit la belle vie qui passe.”
Bonjour,
Je te retrouve ici… Je reviendrai te lire ainsi que les amis.
Quelle aventure ces espaces croisés.
Une belle journée d’été.