Ruban noir.


Ruban noir.

Ruban noir du levant sur un geste poussière :
Les hommes ont découpé l’étendu de la vie .
Des minutes battantes en massacre lumière
Ruban noir de la honte au silence trop gris.

Les promesses perdues ont imprimé leur sang
D’esquisses violacées en crayons de la haine.
Accompagnant le gris des nuages pleurant,
L’aquarelle apparaît au souffle de la peine.

Et les anges s’échouent au silence soudain
Arrachant une larme à chaque bruissement.
Cauchemar destructeur en leur petit matin :
Les hommes ont découpé les rêves de l’enfant.

Le grincement de nous au soleil des pourquoi,
Balance violemment ses rayons de misère.
Ombrées de tant d’années au seuil de nos voix
Voyageantes blessures  aux faces de la terre.

Le silence bleuté au recoin de leur coeur,
Badine ses instants sur le blanc de nos pages
Et le vent coléreux explose sa douleur,
Tout contre la marée et ses lointains rivages.

Sahel.


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