Nous tisserons la vie en pinceau d’éphémère …
Quand claqueront tes doigts aux rythmes de nos vers
Sur des milliards de pages torturées d’encre vent
Nous tisserons la vie en pinceau d’éphémère
Pour que demain se pose sur le pourpre du temps.
On y mêlera le gris à la rosée du soir
En danse interrompu d’ivresse sans couleur
Y tinteront les notes aux lueurs des espoirs
Voyage intemporel sur les chemins-douleurs.
Nous tisserons la vie en pinceau d’éphémère …
Quand ta voix bercera mes plus beaux souvenirs
Gravés aux crayons fous pour que la vie s’impose
Il fera nuit dehors, mais à n’en plus finir
Quand cesseront les heures qui brûlent ainsi ta prose.
On songera victoire quand les enfants de guerre
Ne seront plus que Hommes aux vives rêveries
Tu en verras des lettres aux oisillons de l’air
Quand la mort coulera son encre de répit.
Nous tisserons la vie en pinceau d’éphémère …
Sahel.