Les fracas du silence résonnent sur les pierres …
Quand les routes s’assombrissent, que l’hiver se fait dur
Quand le chant de la nuit meurt au coeur des tableaux
Que tes mots se déchaînent et franchissent les murs
Pour traîner l’amertume jusqu’au bout des pinceaux.
Quand l’errance domine les tristesses d’ailleurs
Je caresse tes mains en soufflant sur le froid
Quand l’enfance s’achemine au devant de tes peurs
De l’ivresse sans fin ..de ta plume aux cent poids.
Les fracas du silence résonnent sur les pierres…
En milles tourbillons, je ne cesse d’y voire
Par fracas de silence, par brûlure de destin
S’arrachent les crayons aux si mornes espoirs
Mais qui dansent au souvenir des chaussons de satin
Quelques miettes par mille, quelques bouts de papier
Puis on drape les cris, puis on givre l’assaut.
Les fracas du silence raisonnent sur les pavés
Ils arrachent la chaleur et détruisent tes mots.
Les fracas du silence résonnent sur les pierres …
Sahel.