Le temps ne presse plus.


Le temps ne presse plus.

Ecoute ce silence embrasser tous ces pleurs,
Sous la rivière rouge où vient mourir l’oiseau
En ailes endormies sous la rose qui t’effleure,
Que s’anime l’enfant  tatoué sur ta peau.

Oublions ce passé qui torture ton âme
Pour un temps si lointain où cet amour renait,
Et l’espoir du matin berce nos nuits calmes
Par la force du vent et des mots ballottés.

Qui a fait de nos vies cette ombre permanente
Qui s’échappe de nous en averse de sang ?
Faut-il donc que le jour en couleur se lamente ?

Qui attise ces notes sur ce tableau sans fin
Où larmoient les étoiles plus vives que jamais ?
Et où s’irrite le temps sous son ciel tant craint ?

Sahel.


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