La couleur-silence.
Dans les yeux d’une enfant, sous les maux de l’oubli,
Les couleurs jaillissaient, en des larmes assassines.
Elles pourfendaient le temps des brulures de la nuit,
S’échappant aux années, des biens tistes comptines.
La couleur-silence étale les jours,
Elle brûle les heures, puis tue les saisons.
S’échappant aux adieux, des ultimes toujours,
Pour ainsi revenir, dans les seules chansons.
La fillette au sanglot, n’ésperait qu’à la vie,
En fuyant les couleurs de ses belles étoiles.
Elle rêvait de chateaux et de dunes sans bruit,
Souvenirs de la peur, ainsi paint à la toile.
Elle versait une larme, à chacun de leur nom,
Respirant dans la guerre, cette odeur de souffrance.
Puis dansant au vacarme de ces quelques abandons,
Elle puisait dans ses vers, des brindilles d’innocence.
La couleur-silence étale les jours,
Elle brûle les heures, puis tue les saisons.
S’échappant aux adieux, des ultimes toujours,
Pour ansi revenir, dans les seules chansons.
Les images de noir, emplissaient les tableaux,
C’est la mort à ses pas, que l’enfant recueillit,
Les secrets de la gloire recouverts de faux,
l’absence des combats, entamait le répis.
Sahel.