Je te dirais « toujours » lorsque tu partiras.


Je te dirais « toujours » lorsque tu partiras.

Il y a des jours de vent où la parole est belle,
Où leur voix se font cri d’un écho qui s’élance.
Il y a des sourds pardons aux folles décibels,
Quand à l’aube, j’ai froid, et j’hurle ton silence.

J’effleure du regard les éclats de ton âme
Contournant chaque creux, carressant les douleurs
Je pleure à chaque gare des passés dont la flamme
S’apaise;  et où le bleu saura quand viendra l’heure.

Je te dirais « toujours » lorsque tu partiras.

J’empoigne mes plus beaux mots, et j’hurle …et j’hurle.

Il y a des jours d’enfants où l’on s’amusait tard
Où nos jeux s’emportaient au-delà des nuages
Il y a ton tour, j’attends, et ta complainte est rare,
Quand à deux nous prierons, mes doigts à ton visage.

En passant la ruelle, tu te demanderas :
Mais quel était ce bruit qui me chantait l’espoir ?
En passant la ruelle, nous on t’applaudira,
Il n’était que l’écho qu’il suffisait de croire.

Je te dirais « toujours » lorsque tu partiras.

Sahel


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