Ils vivent nos regards en trop pleins de silence.
A vous des nulles part, qui soufrez de l’absence.
Qui avez dans vos yeux des souvenirs brisés.
Vous vivez des regards en trop pleins de silence,
Aimant conter le peu aux enfants du regret.
Les journées sont ici de l’attente et du vent !
Qui brûlent les fins de mois de ceux qui n’ont plus rien.
Dans vos fauteuils gris des bruissements du temps,
Balancent le répits au rythme de l’ancien.
Vous vivez des regards en trop pleins de silence.
A vos larmes perchées aux paupières si vides,
Que des mains engourdies caressent en pleurant,
A l’hiver annoncé de ce froid intrépide,
Qui se fout de la vie dans le froid de longtemps.
Vous devez oublier les semblants d’avenir,
Dans les lumières bleues qui respirent l’indolence.
Ces soleils volés quand vient l’heure de partir,
De la poudre aux yeux des trop pleins de l’absence.
Sahel.