Il manque au doux silence quelques larmes de pierre.
Il manque aux chants d’adieu des larmes incertaines,
Des flocons en rafale qui brûlent sur les pierres.
Couleur grise cendre lorsque l’on croise à peine,
Les cris endoloris et les quelques prières.
Il manque à la vie, les chemins de l’errance.
Ceux que l’on croit perdus ou qui disaient partir
Nos traces de bois morts quand ressurgit l’enfance
Qui restent sur les bûchers en nous voyant mourir,
Il manque au doux silence, quelques larmes de pierres
Des milliards de sanglots inondant les vallées
Quand même le paysage redeviendra poussière
Et que les plus grands cris devront blâmer la paix.
Il ne me reste plus que quelques pas à faire
Tout dire au crépuscule quand reviendra le jour
Marcher en reculant puis enflammer la terre
Des plus vives douleurs que je pensais d’amour.
Sahel