Dans l’assourdissement


Dans l’assourdissement

Elle brûle la blessure noircie de souvenirs
Quand les soirées d’automne se logent en pleurant
Eclatant au grand jour pour un dernier soupir
Du moins que l’on éspère, car il était grand temps.

Elles dansent les paroles créant l’illusion bleue
Telles des petites mains qui dessinent l’oubli
Aur rythme des battements devenus amoureux
Et des regards muets qui nous disent que la vie ….

…elle saigne sur les pages en vers éphémères
Peignant les cicatrices de rouge pourpre sang
Elle tue les indicibles que l’on ne révèle guère
Car on attend l’aurore pour faire des « confessions » .

On hurle sous les toits des mots devenus sourds
Balançant leurs démons au-delà de nos yeux
On crache nos bourreaux qui reviennent toujours
Dans le silence gris des chemins de la peur

Sahel.


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