Aux pétales de rires qui recouvrent le froid.


Aux pétales de rires qui recouvrent le froid.

Aux pétales de neige déposés par le vent,
Qui tourbillonnent au son des sirènes hurlantes,
Regroupant milles rêves et sourires d’enfants,
Pour retomber aux courbes des traces innocentes.

Aux quais des quelques pages que le vent a tournées,
Là où les bateaux tanguent, où les anges chavirent.
Je m’agrippe aux branches de l’amour détrôné,
Pour atterrir ici, à l’ombre des soupirs.

Je dédis ces couleurs, aux pétales de rires,
Recouvrant froid et peur quand on hurle « silence ».
Je crayonne les douleurs que l’on cesse d’écrire,
En songeant bruyamment à cette dernière danse.

A l’ombre de tes pas, cachée derrière des mots,
J’oublie l’encre secrète qui surgit, qui s’envole.
Au pied des milles plumes déposées sur ta peau,
Je ferme mes paupières, savourant tes paroles.

Aux pétales de rires, qui recouvrent le froid,
Couleur flocon d’ébène, suspendus à tes lèvres.
J’imagine la vie quand elle n’a plus ta voix,
Tes vers sans un bruit, au parfum de la fièvre.

Sahel


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