Petit Roi.

Il fait jour sur la terre en vent chaud de couleurs,
Quelques grains de poussière voltigent devant toi
Qu’il fait bon de ne guère songer à la douleur,
De t’entendre respirer, de te voir, petit roi.

Il souffle cette nuit, comme une brise d’amour,
Qui soulève les cieux, qui caresse le temps,
Il brûle sous les cris, des maux devenus sourds,
Des angoisses, des peurs qui s’envolent lentement.

J’ai longtemps crayonné des esquisses de noir,
Des lettres raturées, des soleils qui s’ignorent,
Mais l’orage s’apaise lorsque l’on ose croire.
Les cris sont des mirages emmitouflés de torts.

« Quand ton rire prendra vie sur les bouts d’avenir »

Mélodie de douceur, déposée sur ta joue,
Quand tes yeux s’illuminent, quand s’agitent tes mains
Je t’aime petit roi, que le temps il est doux,
Quand la vie est présente et qu’elle s’offre au destin.

Sahel