C’est demain que pleurera le chant des feuilles mortes.


C’est demain que pleurera le chant des feuilles mortes.

Lorsqu’à l’aube je serais assis tout près de toi,
Dos à la rivière rouge des saisons de papier,
Il pleuvra en averse, des pierres de ta foi,
Larmes papillonnantes emmitouflées de plaies.

Sur des lacs de feu, en nuages de cendres,
Pourpres de souvenirs, et de rêves emmêlés,
M’adossant au silence qui ne fait que s’étendre,
Je pleure cette larme, cette larme qui « sait ».

C’est demain que pleurera le chant des feuilles mortes.

C’est demain que le soufre jaillira de la terre,
Le vent balancera les couleurs de la mort.
C’est la vie qui le dit.
Elles tomberont silencieuses, les brûlant dans leurs airs,
C’est demain que la nuit cessera ses « encore ».

On franchit tous ces doutes en jouant de nos dés,
L’assourdissant orage qui s’offre à nos yeux.
C’est la vie qui le dit.
On grave sur les pierres, des vers amoureux,
Je pleure cette larme, cette larme qui « sait ».

C’est demain que pleurera le chant des feuilles mortes.

Sahel.


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