Tout se mêle aux nuits de nos corps enlacés
Et j’ose écrire « non » aux joies que l’on m’accorde.
La page s’efface quand le rêve se crée
Les oiseaux s’égarent aux rives que j’aborde .

Mais tu frôles ma peau de ton encre asséchée
Tatouant sur mon coeur promesses avenirs
Où se mêlent le bleu en silence d’aimer
Aux dessins pourpres sang de l’éclat de tes rires.

Et on marche ensemble où le monde se lève
A l’ombre recouvrant tes instants d’insouciance.
On s’invente un futur qui jamais ne s’achève :
Un pétale dessiné sur une toile d’errance.

Le vent s’abandonne sur nos larmes d’acier.
Au-delà du soleil, liberté nous attends
Quand rivière perdue d’illusions déchaînées
En flamme de l’amour à jamais nous surprend.

Rien ne semble meilleur au velours que tu tends
En riches mots d’amour de cette Poésie
Quand les vers se cornent et la vie nous apprend
Qu’il y a des passions aux espoirs infinis.

Sahel.