Un lézard se faufile sous le voile de la brume …


Un lézard se faufile sous le voile de la brume …

A l’affût de tes pas, dans le fond de la brume
Les lézards se faufilent, verdoyant les couleurs
A la vue des trépas, et plafonds d’amertume
De leurs dards de réptile, gît le sang de la peur.

Le lézard vit d’un fil, que sa toile consume …

Dans un sable mouvant, sous un ciel d’absinthe
Au doux sons de la page, soulevée de sa teinte
Des lézards se faufilent, conquérant les rapaces
C’est au bruit de leurs fils, que j’observe leurs traces

Un lézard se faufile sous le voile de la brume …

Le corbeau se retire, lorsque l’homme conquis,
Voit l’orage pâlir et les femmes salies
Ecoutant les soupirs de ces formes polies
Les lézards et tapirs, en vacarme l’ennui

Le lézard se faufile dans le creux de ces dunes …

De ses pas engourdis, désertant les abysses
Le lézard est enfouit, de son sang, il tapisse
Le courant des volcans et les brumes masquées
Les penchants des serpents et les plumes cachées

Le lézard vit d’un fil, que sa toile consume …

Sahel


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