Quand tes rires s’égaraient sur le chemin des rêves …


Quand tes rires s’égaraient sur le chemin des rêves …

Ce n’était qu’un soupir où l’orage tissait,
Sa toile de raison au détour d’un matin
Une photo en couleurs que ton rire animait
Parfumant de sagesse, les silences de rien.

Quand s’echappent les pensées au soleil levant
Elles guettent l’avenir de tant de rêveries
Les pinceaux s’illuminent face au sable du temps
Et les anges se meurent en ultime répit.

Quand tes rires s’égaraient sur le chemin des rêves …

Tu étais le souvenir de tant de paysages
De la poussière bleue acheminant mes rêves
Et ta voix s’aggripait au revers de mes pages
Quand un soir endormi il restait à tes lèvres

Des silences bleutés en parfum d’innocence
Et des rires inaudibles au souvenir d’encore
Tes sourires s’égaraient face aux joies de l’enfance
Ce n’était qu’un soupir au détour de ta mort.

Sahel.


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