Quand tes mots se déchaînent …


Quand tes mots se déchaînent …

Ils sèment du noir ébène sur le ciel des jours
Averses d’inepties aux confins de la terre
Ils disent que tes larmes pourront les rendre sourds
Que tes crayons de feux, les blessent dans leurs airs.

Vos rires sont des leurres pour masquer l’indicible
En larme de pinceaux tu bruleras l’horizon
Nous peindrons la sagesse à l’encre indélébile
En étalant la trêve aux rythmes de leurs gonds.

Quand tes mots se déchaînent …

Pour qu’il saigne sur eux des gouttes d’amertumes
La vengeance a ses torts que les hommes oublient
Graver sur les tableaux les vies qui se consument
Les rires des enfants masquant tous les « non-dits ».

Pour colorier tes mots au seuil de la peur
Pour étaler le bon et y crever l’abcès
Tu peux tracer à l’aube les courbe du bonheur
Hurler de tout ton souffle tes immortelles plaies.

Les cavaliers encore , si diaboliques soient-ils
Ne sont que des pantins qui se montrent guerrier
Que de villages en bernes quand des corps défilent
Que de marches meurtries, que de lettres grisées.

Dans le rire d’un enfant, on songe à l’innocence
Quand tes mots se déchaînent …
Serait-ce donc un crime de briser le silence ?
Quand tes mots se déchaînent …

Sahel


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