Quand l’aquarelle pleure, mais qu’il reste des « si ».
Il gèle sur les bancs, mais au gré du silence
Aux aquarelles sombres de nos plus grands mystères
Il fait comme un brouillard couvrant l’indifference
Et j’hurle à travers toi, que la douleur atterre.
Il neige en plein tombeau, des bombes pourpres-sang
Mais les beateaux chavirent, les anges sont meurtris
Il faut rester des heures à faire fondre le temps
Lorsque les yeux sont clos , que le soufrance cri.
Lorsque les aquarelles s’effondrent sur les routes
Elles colorent tes pas, elles s’évadent sans bruit
Elles marquent les plus belles pages au revers de tes doutes
Quand l’evasion s’effondre, mais qu’il reste des « si ».
Je vois chaque pinceau, les crais et les fusains
Qui restent avec nous au seuil de nos peurs
Dansants sur les étoiles et les morceaux de « fin »
Et quelques grains de sable, qui brulent nos erreurs.
Sahel.