Quand la lumière inonde les courbes de la vie.
La chaleur est amère, sous ce ciel d’absinthe
Il ne reste que le rouge, qui ressasse les temps
L’éphémère regorge de mystère et de craintes
Il se trace quelques courbes, sur la vie qui s’étant.
Les cigognes taisent cris et larmes d’innocence
En puisant dans leur blanc des fracas de noirceur
Quelques éclaboussures pour bruler le silence
Qui s’apaise vagabons, mais sans foie ni douleur
Il y a des plumes qui virevoltent adossées à la vie
La lumière qui inonde des grands yeux de bonheur
Je vois le jour qui se lève et l’orage qui fut
Et toujours ce battement régulier de ton coeur.
La chaleur est si douce, sous ce ciel amoureux
Il n’y a plus que nous pour combler tous ces rires
Le soleil déborde d’illusions et de jeux
Il reste encore quelques pas pour te voir sourire.
Sahel.