Peindre la lumière, en perles d’espoir …

Pour toi, j’inventerai des perles d’espoir,
Cachées sous le sable, des chemins perdus,
Telle une eraflure que l’on ose voir,
Percée dans le coeur, des amants déchus.

Je ferais éclore de ces milles pétales,
Couvrant le tombeau, de nos souvenirs,
Pourvu qu’à la mort, plus rien ne s’étale,
Dans les côtés sombres, des derniers plaisirs.

Mais face au silence, je vois la lumière,
Devant les sourires, que l’on croit enfuis.
Puis je peins la danse, de maux et de guerre,
Feignant les soupirs, des instants de vie.

Je trace les formes, contournant les plis,
J’en oublie les rires, et les pas du soir.
Lorsqu’au petit jour, le ciel se fait gris,
Et que dans ce bar, nous cessons d’y croire.

Les pinceaux de sang, pleurent sur la toile,
Les larmes blessées aux couleurs du vent,
S’accrochent à nous, telles des étoiles,
Ta main dans la mienne, parcourant les temps.

Sahel.