Les lampes suspendues au plafond des secrets.


Les lampes suspendues au plafond des secrets.

Les lampes suspendues au plafond des secrets.
N’éclairent que les doutes immaculés d’espoir
Vacillantes, silencieuses, aux flammes des regrets
Elles ont la couleur rouge quand il fait encore noir

Quand on marche pieds nus, en foulant nos erreurs,
Ce sont les grains de sable qui s’invitent, qui s’étalent
Sur les tapis de soie qui cachent la torpeur
On cris qu’il fait bien chaud et que la pluis s’affale.

On se met tous les deux à déplier les cartes
A tracer les chemins que l’on voudrait soleil
On se dit « amoureux » lorsque les vents d’écartent
De nos chimères bleues, et que l’on s’émerveille.

Puis on ressort ces lampes, on ranime leurs soeurs
Histoire de se prouver que notre histoire est belle
Les grandes portes s’ouvres, sur nos mêmes erreurs
Mais c’est sur le balcon que l’on se croit si frêle.

Sahel.


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