Il cogne dans mon coeur, la douleur de te perdre …


Il cogne dans mon coeur, la douleur de te perdre …

Quand de tes yeux je crois, l’illusion d’un sourire
Que le printemps retape aux portes de la vie,
Que tu traces les vers comme on peint les soupirs,
Je sais de ces instants, qu’ils annoncent l’oubli.

Il cogne dans mon coeur, la douleur de te perdre …

Comme à chaque moment, on songe au silence
A cet épais brouillard qui efface tes cris
A ce printemps de rêve où jaillra la danse,
De nos coeurs qui s’emballent comme au premier récit.

Je sais que ces instants marques une tout autre histoire
Qu’il fera jour déjà lorsque se sera l’heure
Cognera le soleil en des rayons d’espoir
Pour réchauffer le bleu qui pèse dans nos coeurs.

Tes paupières seront clauses en beige écrin d’adieu
Un rouge mêlé de jaune , un noir mais inaudible
De ce balcon je trace, nos illusions de feu
Que de blessures naissantes en tableaux indicibles

Il cogne dans mon coeur, la douleur de te perdre …

Je dessine de mes mains des cercles de couleurs
Mais c’est dans nos silences, si pesants que l’on dit
Faire crever les bruits sourds, la peur et puis l’oubli
Je reste tout contre toi en caresse qui se meurt.

Sahel.


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