Dépression.


Dépression.

Dans le tourbillon même des désirs incompris
Là où sombre le monde en rêves trop éteints,
Le silence se dessine en musique du bruit
Sur des notes perdues à mesure de la fin.

Lorsque les partitions cadencent nos demains,
En feuilles détournée par le vent sans histoire
Les pages se caressent au revers de ses mains,
Gercée de l’abandon aux flammes du savoir.

Les soupirs brûlant qui prolongent la vie
Sont éméchés d’absence où git la servitude :
Parodie de l’heure noire en tic tac infinis,
Le sang vogue pourtant en vaines inquiétudes.

C’est ainsi que le temps à l’envers de l’espoir,
Attise point par point les virgules du doute
Comme le froid qui se cache au revers des miroirs,
Balançant la colère aux torrents de l’écoute.

Elle tissera la toile des rêves étendus.
En enfant endormi au pied de l’univers
Là où tout est bancal et fièvre continue :
Dépression de la vie au berceau de la terre.

Sahel.


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